...était à savourer...
J'en suis encore morte de rire...mais, cette journée était parfaite, enfin!
vient un monde que je ne connais pas, monde que j'approche, ça me crève les yeux, ça me crève de joie, mais de toute façon je ne peux que crever...
j'aborde, je laisse s'etouffer mes peurs pour mieux les nourrir face à l'insoutenable.
Je sens, ou plutot, je re-sens. Fini le monde et ses leurres, je vis en demi-teinte, je me leurre selon mon bon vouloir.
J'entends. La vie qui reprend son cours et me laisse sur une touche de paradis. Moi, ça me va: tant que la vie m'oublie, le temps ne me cours pas après.
Je respire: une heure, une seconde, une eternité à rever de possibilités ténues, de si qui ne refont que mon monde, de blasphèmes aux réalistes...et après?
cette alternative de moi que je ne connaissais pas...Cette vie qui me tient, et moi, à quoi je tiens?
A lui peut etre, à ce fantome d'un monde que j'aurais pu créer si j'avais réussi à me créer plus tot.
Mais voilà, tout m'échappe et son image reste pourtant, lui que j'integre à tout sans le vouloir, parce que j'ai inconsciemment besoin de garder cet instant de sauvagerie qui est tout ce qu'il me reste.
Encore lui, oui, depuis le début et jusqu'à la fin, jusqu'à l'aveu qui libère et qui fait mal.
ça hurle, ça hurle encore et toujours...
j'ai avoué...ce que je gardais en moi et qui me faisait si mal. La liberation n'est pas celle que j'esperais mais c'est déjà un début.
j'aime la vie, pas forcement la mienne, mais j'aime la vie, son elan doux amer, son petit air ironique quand elle ne me donne qu'à moitié et que je lui rends tout.
La vie me tue et je tuerais pour rester en vie...
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